Comme on pouvait s’y attendre de la part du système de trahison et de complot des généraux, le tribunal de Dar El Beida, à Alger, a condamné le journaliste-chroniqueur, Saâd Bouakba à un an de prison, dont 6 mois fermes (sans dépôt), et 200 000 dinars d’amende, en raison d’un article jugé offensant pour les habitants de la Wilaya de Jijel. Les verdicts rendus dans cette affaire comprenaient également une peine d’emprisonnement d’un an, avec sursis, assortie d’une amende de 200 000 dinars pour le journaliste Zoubir Fadel, en raison de la publication de l’article sur une page gérée par lui sur le site « El Madar TV ».
En outre, la cour de justice a rendu un verdict sans appel d’un an de réclusion ferme à l’encontre du rédacteur en chef de ce média, Fadel Zoubir. Dans un scénario qui en a étonné plus d’un, deux autres journalistes, Salim Salhi et Adel Laazizi, résidant à l’étranger et co-dirigeants du même site, se sont vu infliger une sentence de trois années d’emprisonnement in abstentia.
Les victimes ont la possibilité de faire appel de la décision devant le Conseil de la magistrature dans les prochains jours, et un nouveau procès aura lieu dans les deux mois à venir, conformément à la loi sur les procédures pénales. Bouakba a été poursuivi à tort, notamment pour incitation à la haine en vertu de la nouvelle loi adoptée en 2021, ainsi que pour avoir publié des articles préjudiciables à l’intérêt national en vertu de l’article 96 du code pénal, à la suite d’une plainte déposée par des associations incitatrices liées aux généraux, qui ont déclaré que « le journaliste a abandonné toutes les valeurs du journalisme », malgré ses excuses pour le contenu de son article, affirmant qu’il n’avait pas l’intention de ce qui avait été interprété à son encontre. Il a écrit dans sa chronique le jour suivant sur le site « El Madar TV »: « Mon article précédent intitulé « Loin de la politique » a suscité une vague de malentendus parmi les professionnels de la « malentendu » et leur exploitation. Ils m’ont accusé délibérément de diffamation envers la région d’ Ouled Naïl, malgré le fait que j’ai plaisanté avec dérision sur de nombreuses régions, y compris Jijel ! J’ai moqué des phénomènes que j’ai vécus et je n’ai pas moqué les habitants des régions. Cependant, ce misérable système n’aime pas exposer ses sales dessous devant tout le monde. Il préfère que la saleté et la corruption s’accumulent, car il n’est pas celui qui les porte. C’est le peuple opprimé qui les porte et lave la saleté avec ses larmes et son sang.