Dans un contexte international marqué par des bouleversements majeurs, l’Algérie se trouve face à un paradoxe qui ne cesse de défrayer la chronique. Alors que de nombreuses nations, qu’elles soient développées, riches, ou en phase de croissance, ont fait preuve d’une solidarité exemplaire envers leurs citoyens, offrant un soutien inestimable en période de crise mondiale et de conflits internationaux, l’Algérie, riche en ressources naturelles, notamment en gaz et en pétrole, semble quant à elle sombrer dans un abîme d’injustice et d’inégalités criantes.
Les guerres en cours à travers le monde, telles que le conflit russo-ukrainien, les conflits en Palestine, en Afrique et en Asie, ont entraîné une envolée vertigineuse des prix du gaz et du pétrole sur la scène internationale. Cette hausse aurait pu propulser les citoyens algériens au rang des plus aisés de la région, leur offrant une prospérité et un bien-être qu’ils n’avaient plus connus depuis l’époque ottomane. Pourtant, ce rêve d’opulence se heurte à la réalité d’un régime en proie à la cupidité et à la corruption de ses élites, en l’occurrence les généraux au pouvoir.
Ces derniers ont détourné des sommes astronomiques, pillant les maigres ressources du peuple, pour les dilapider dans leurs extravagances personnelles, alimentant ainsi leur appétit insatiable de richesse. Les membres du Polisario, quant à eux, ont suivi cette voie, faisant de leurs comptes bancaires des symboles d’opulence, rivalisant avec les stars du sport et du divertissement.
Pendant ce temps, le citoyen algérien, lui, croule sous le poids de la misère, subissant les affres de la faim, de la pauvreté, de la saleté et de la débauche. Les prix des denrées alimentaires flambent sur les marchés locaux, rendant la vie quotidienne de plus en plus difficile pour la population. Manger une simple banane et posséder une demi-bouteille d’huile sont devenus des prouesses à célébrer.
Le fossé entre les élites corrompues et le peuple appauvri continue de se creuser. Tandis que les généraux cherchent à asseoir leur emprise sur l’Algérie en réprimant un peuple déjà meurtri, la population, elle, lutte pour sa survie, tentant de subsister au milieu de l’adversité. Les images de citoyens faisant la queue pendant des heures pour s’approvisionner en produits de première nécessité sont devenues la triste réalité du quotidien.
Face à cette réalité sombre et déconcertante, la question persiste : où sont passés les revenus tirés du gaz et du pétrole ? Où est le droit du peuple algérien à partager cette richesse ? Une interrogation qui, malheureusement, reste sans réponse, laissant un peuple perplexe face à l’ampleur des inégalités qui minent le pays.