Les prix du pétrole continuent de suivre une trajectoire baissière, accentuant une tendance qui perdure depuis plusieurs jours. Ce jeudi 13 février, les indices pétroliers ont enregistré de nouvelles baisses, renforçant les préoccupations des investisseurs face à un ensemble de facteurs géopolitiques et économiques.
Le baril de Brent a chuté de 86 cents (-1,1 %), atteignant 74,32 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a perdu 91 cents (-1,3 %), se stabilisant à 70,46 dollars. Cette chute fait suite à une baisse marquée la veille, où les deux références avaient déjà perdu plus de 2 % après des commentaires du président américain Donald Trump sur une possible paix entre l’Ukraine et la Russie.
L’incertitude géopolitique, en particulier autour du conflit en Ukraine, reste un facteur clé influençant la baisse des prix. Les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine, soutenues par Donald Trump, suscitent des attentes quant à une levée des sanctions occidentales sur la Russie, un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole. Si ces négociations aboutissent à un cessez-le-feu, une augmentation des exportations de pétrole russe pourrait mettre davantage de pression à la baisse sur les prix mondiaux.
En parallèle des tensions géopolitiques, les facteurs économiques mondiaux jouent également un rôle dans cette chute des prix. La menace d’une guerre commerciale, alimentée par les politiques protectionnistes des États-Unis, pèse sur les perspectives de croissance économique et freine la demande en pétrole. De plus, les stocks de pétrole aux États-Unis continuent d’augmenter, surpassant les prévisions des analystes, ce qui exerce une pression supplémentaire sur les prix.
Les analystes estiment que la situation actuelle pourrait conduire à une stabilisation du marché à court terme, mais ils préviennent que l’incertitude géopolitique et les politiques commerciales mondiales continueront de dicter l’évolution des prix du pétrole dans les semaines à venir.