Les tyrans et les dictateurs prospèrent encore en Algérie

En Algérie, il y a une industrie étrange qui n’existe pas dans les sociétés occidentales civilisées, à savoir le phénomène ou la création de tyrans … Oui, c’est nous qui nous créons des tyrans dans tous les domaines de la vie. Au travail, nous glorifions le dirigeant et le magnifions afin de le rendre tyrannique, même s’il est une personne normale comme nous. Et peut-être nous avons plus expérience que lui dans le domaine du travail.
Et peut-être il a arrivé à son poste de responsabilité grâce à un parent ou un amant, tandis que c’est nous qui l’entoure par ce cortège majestueux de grandeur et de glorification jusqu’à ce qu’il pense qu’il est vraiment une personne importante qui a un charisme différent de celui des autres et il se transforme d’une personne normale à un « paon » avec des plumes étalées, Sur ses joues, des signes d’arrogance et de vieillesse.
Dans le domaine de la gouvernance nous faisons de notre président ou général (comme Gaid Saleh) un « paon » encore plus grand.et un tyran et pharaon indocile.
Alors dans les pays occidentaux, un président ne peut rester au pouvoir que quatre ou huit ans au maximum, puis il quitte son poste de responsabilité sans bruit pour se consacrer à la rédaction de mémoires des années passées au pouvoir.
Ensuite un autre président vient pour poursuivre. Cette démocratie est malheureusement inexistante dans notre pauvre pays l’Algérie depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui.
Le président chez nous reste au pouvoir jusqu’à la fin de ces jours, ou bien sera tué ou renversé par un coup d’états de ces compatriotes hauts gradés.
En tant qu’Algériens, nous espérons qu’un jour où nous vivrons dans la démocratie comme le reste du monde et nous ne créons pas des dieux en carton tels que Boumediene en passant par le général Taoufiq et puis Gaid Saleh.