Après le message de la bande (Al issaba) au pouvoir par les médias selon lequel ils ont béni la nouvelle constitution, les généraux ont pensé que tous les partis applaudiraient et diraient que nous avons entendu et obéi, mais l’inverse s’est produit.
En effet, le Bureau exécutif national du Front de la justice et du développement (FJD) a appelé à fournir une atmosphère libre et démocratique qui va permettre à chacun de rédiger la constitution et d’accéder facilement à tout les partis à tous les médias sans exclusion ni discrimination pour exprimer leur opinion car nous sommes en l’an 2020 et il y a encore ceux qui considèrent l’Algérie comme une ferme qu’il a hérité de son père et non un état de loi et des institutions.
Le bureau a indiqué dans un communiqué que le régime actuel est invité aujourd’hui à reconsidérer cette voie, en particulier en ce qui concerne la méthodologie de préparation de l’avant-projet de la mouture de la Constitution, qui devrait faire l’objet d’un dialogue et de discussions loin de la politique d’imposition du statu quo et des traditions dépassées.
Le communiqué mentionnait également que la voie suivie par le régime actuel pour faire face à la situation imposée par le mouvement populaire pacifique, depuis les présidences à la mouture de la Constitution, en passant par le recyclages des partis qui représentaient les piliers du pouvoir de Bouteflika et l’appareil générateur de corruption, ne pouvait pas construire le mur de confiance perdu entre lui et le peuple. Et il n’était pas permis de créer une atmosphère propice à la participation de la majorité des Algériens à un véritable effort national qui répondrait aux demandes du peuple exprimées dans la plupart de ses slogans et demandes. Au contraire, il semble qu’elle procède à l’imposition d’un programme de mono-choix qui met les choix et les demandes du peuple à l’écart. D’autre part, le bureau a mis en garde contre les conséquences de la politique de recours fréquent aux poches des citoyens dans toutes les lois financières sans réflexion sérieuse dans la dépendance aux solutions bureaucratiques et à la logique de l’économie rentière. Il met en garde également contre l’expansion du cycle de la pauvreté parmi les citoyens en raison de l’impact de la hausse des prix de l’essence et du diesel dans divers secteurs. Il met également en garde contre le danger de la politique d’ambiguïté associée à la réduction du budget de gestion, qui aura de graves conséquences sur de nombreux secteurs, notamment ceux à dimension sociale. Le parti a également noté la position honorable des représentants du front face à la loi de finances et qui ont pu dévoiler les manigances des pratiques héritées du règne de Bouteflika et sa bande et leur position auprès de la majorité des personnes qui rejettent la loi de finances complémentaire choquant même pour ceux qui nous ont cassé la tête avec des miracles sur la voie de facto adoptée par le régime …