Une mère de famille algérienne âgée de 31 ans, a été froidement assassinée par son époux dans la soirée du mardi 4 mai en France. En effet, la jeune femme a été brûlée vive en pleine rue dans un quartier résidentiel à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux par son mari Mounir Boutaa, lui aussi d’origine algérienne et connu des services de polices, rapporte plusieurs médis français citant un communiqué du parquet de Bordeaux.
Selon le même parquet, Mounir B., âgé de 44 ans, a poursuivi, fusil à la main, sa femme, Chahinez, dont il était séparé, dans la rue à Mérignac. Il « était porteur d’un fusil de calibre 12, d’un pistolet à gaz et d’une ceinture de cartouches ».
Le mari violent a tiré des coups de feu dans les jambes de la jeune Algérienne, jusqu’à ce qu’elle tombe par terre. Voyant qu’elle n’était pas encore morte, l’agresseur a décidé de brûler sa victime en l’aspergeant d’essence avant de lui mettre le feu , a rapporté l’Agence France Presse.
Une demi-heure après le drame, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont procédé à l’arrestation de l’individu, avant de le placer en garde à vue pour « homicide volontaire par conjoint et destruction par incendie ».
De leur côté, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de ce crime.
Pour rappel, en juin 2020 à Bordeaux, le quadragénaire avait été condamné à une peine de 18 mois de prison dont 9 mois avec sursis et mandat de dépôt à l’audience pour « violences volontaires par conjoint » en récidive, sur la même victime. Il « avait obtenu à compter du 5 octobre » une mesure de placement extérieur spécifique pour les auteurs de violences conjugales, selon la même source judiciaire.
Libéré le 9 décembre 2020, « il était depuis suivi par le service pénitentiaire d’insertion et de probation de la Gironde ». Cette mesure « comprenait notamment une obligation de soins, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et l’interdiction de paraître à son domicile ».