Les provocations et les pratiques hostiles continues des généraux algériens annonçant la fermeture de l’espace aérien aux vols militaires et civils en provenance du Maroc. Cette décision n’a pas été une surprise, car elle s’inscrit dans le cadre de la logique d’escalade adoptée par les autorités algériennes ces dernières semaines et fait suite à l’interruption des relations diplomatiques entre Alger et Rabat, officiellement suspendues après le scandale des avions d’Air Algérie en France.
En effet, il y a des années, nous avons été les premiers à publier une enquête sur la transformation des avions d’Air Algérie, sur ses différents vols, notamment vers l’Europe, en moyens de transport de drogues dures. Et que les cargaisons de cocaïne en provenance de Colombie et du Brésil dans des cargos commerciaux soient redistribuées vers l’Europe et l’Afrique via les avions d’Air Algérie…
Ainsi, immédiatement après le scandale des avions « Air Algérie » en France, où la police française de l’aéroport d’Orly a saisi un Stewart dans l’avion algérien, avec 480 grammes de cocaïne à l’aéroport d’Orly à Paris, les généraux ont décidé de fermer immédiatement l’espace aérien algérien à tous les avions civils et militaires marocains, ainsi que ceux portant un numéro d’immatriculation marocain, et ce uniquement dans le but de couvrir le scandale de la cocaïne et de distraire l’opinion publique. Auparavant, un réseau de huit agents de bord travaillant pour Air Algérie avait été démantelé en novembre 2011, impliqué dans le trafic international de drogues dures, alors qu’ils vendaient des centaines de grammes de « cocaïne » à bord des avions d’Air Algérie. Trois hôtesses de l’air sur un vol d’Air Algérie en provenance d’Oran à destination de Bamako, la capitale du Mali, ont été interpellées, avec des centaines de grammes « d’héroïne » adressées publiquement à de nombreux consommateurs, dont des enfants et des personnalités connues de l’Etat malien.