Des dizaines de pharmaciens se sont réunis, Jeudi, devant le siège de la wilaya de « Mila » pour demander la protection du pharmacien pendant l’exercice de ses fonctions, notamment en ce qui concerne la vente de médicaments classés substances psychotropes, dont la vente de ce type de médicaments doit être réglementée selon les manifestants.
Cette position s’inscrit dans le contexte des « nombreux obstacles » qui entravent le travail des pharmaciens privés, en particulier des menaces qu’ils reçoivent quotidiennement de la part des criminels et de toxicomanes qui consomment des drogues classées comme psychotropes.
Après des cas de travailleurs de pharmacie tués depuis quelques mois dans les wilayas de Mascara et Oum El-Bouaghi.
En plus, la sécurité nationale classe certains médicaments comme substances psychotropes, tandis qu’ils ne figurent pas dans les listes nationaux ou internationaux, ce qui n’empêche pas les pharmaciens de les vendre, mais exclusivement sous ordonnance. Cependant cela pourrait soumettre le pharmacien à des poursuites judiciaires.
Les pharmaciens ont appelé les autorités à réglementer la vente de divers médicaments classés comme substances psychotropes, en publiant leurs derniers tableaux au Journal officiel, conformément à la loi 04/18.
Ainsi que la publication de textes réglementaires régissant la circulation de ce type de médicament non seulement dans les pharmacies, mais aussi des médecins, des producteurs, des importateurs et des distributeurs, et de les contrôler tout en assurant la protection des pharmaciens.