Le choix du peuple algérien du slogan «lutter contre la corruption est une priorité de la lutte pour les droits de l’homme» n’a pas été au hasard, mais il a été choisi avec soin, car la corruption est devenue un vrai monstre qui guette les Algériens de toutes parts et est devenue une tumeur qui se répande dans presque toutes les articulations et les organes de l’État et une menace pour les institutions et les individus.
Certes, la lutte pour les droits de l’homme aujourd’hui est devenue une priorité pour dénoncer les corrompus et la corruption ainsi que ses symboles et pour lutter contre les spoilers, en particulier au niveau des institutions publiques en général et les communes en particulier.
En effet, certains dirigeants des communes pratiquaient la contrebande, le pillage et le vol d’argent public en gaspillant et en accumulant une énorme richesse. Par conséquent, de grandes possibilités de développement du pays ont été perdues à tous les niveaux de la vie socio-économique et culturelle.
En fait, les forces de la corruption ont volé notre pays et ses ingénieurs ont construit avec chaque mur un mouchard professionnel. On se demande ainsi sur ce que nous pouvons faire dans cette ère de la corruption et du commérage?
Est-ce que nous annonçons la démission des plumes et des papiers en ce temps immergé dans l’amour sans fin de l’argent?
Ou nous continuons à blasphémer après que l’héroïsme soit devenu un mensonge et le mauvais responsable ne fait plus la différence entre les jardins et les fosses de déchets ?
Par ailleurs, la jeune militante Narjis Asli a été poursuivit en justice par le directeur de l’hôpital Mustapha Pacha, suite sa publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant la situation lamentable et répugnante de l’hôpital en question. La jeune femme va comparaîtra aujourd’hui devant le procureur près du tribunal de Sidi M’hamed et va être condamné juste pour avoir dénoncé la corruption au sein de cet établissement. La jeune militante est accusée d’avoir filmé un lieu public sans autorisation. Et ce n’est pas le premier cas en Algérie.
Effectivement, des dizaines de blogueurs, qui ont eu le même sort et ont été jetés dans les prisons sans pitié. Leur seul crime est d’avoir dénoncé la corruption dans l’état des généraux corrompus.