Le général Gaid Saleh a déclaré dans ses discours qu’il ne permettrait pas de répéter ce qui s’était passé il ya des mois (en référence au renversement du président Bouteflika), avertissant qu’il pourrait utiliser la force pour faire face à ce qu’il a décrit comme ceux qui altèrent la sécurité et la stabilité du pays.
Tandis que, Karim Younes, le coordonnateur du panel de dialogue et de médiation, a respecté les mesures de trêve qu’il avait stipulées lors de sa première réunion avec le président Abdelkader Ben Saleh.
« Si les mesures d’apaisement ne sont pas concrétisées, chaque partie assumera ses responsabilités », a-t-il déclaré.
Karim a annoncé que « Je vous rappelle que dès la réception, par le chef de l’État, de la délégation de l’instance de médiation, nous avions insisté sur la nécessité de décider de mesures d’apaisement, pour espérer une adhésion de la population à la démarche globale qui va du dialogue à l’organisation de l’élection présidentielle. Je reste sur la même conviction et espère que les responsables du pays finiront par donner une suite favorable à ces revendications légitimes, afin de créer un environnement apaisé qui puisse convaincre les Algériens à aller massivement à l’élection ».
Karim Younes avoue que « j’ai été agréablement surpris par la réaction que je considère responsable, des acteurs de la société civile et politique, qui ont répondu favorablement à notre invitation et ont contribué à enrichir les débats pour une meilleure approche de la solution à la crise que traverse notre pays. Nous rendrons public le bilan chiffré des associations politiques et autres acteurs rencontrés. Bien entendu, suivi d’un résumé des convergences des différentes expressions politiques».
En outre et en réponse à une question pour savoir si le panel a suffisamment avancé pour mettre en place l’instance électorale dans les prochaines semaines, comme l’a demandé le chef d’état-major de l’ANP, Gaid Salah dans son dernier discours. Karim younes a déclaré que « les débats autour de l’ensemble des questions concernant le prochain scrutin présidentiel ne sont pas achevés. La proposition de l’instance, dans sa composante et ses prérogatives, viendra parachever le cycle de concertations avec les acteurs de la vie politique nationale ».
Les déclarations de Gaid Saleh et de Younes Karim interviennent après que plusieurs factions de l’opposition aient annoncé un boycott des prochaines élections présidentielles et ont appelées à former un front de l’opposition pour renverser le régime fasciste des généraux.