Mohamed Djemai, surnommé le roi du « chiffon », qu’il l’a fait passer clandestinement de la Tunisie, où il a pu influencer les décideurs, lui et ses frères, pour faire sortir une loi interdisant l’importation du « chiffon » afin de rester la seule personne qui l’ait importé frauduleusement.
En effet, Djemai possède de grands entrepôts à Valence et plus précisément dans la zone d’activité «Cevisama» où il rassemble des produits de textile, des meubles et tous les objets d’occasion importés d’Amérique, du Mexique et de certains pays européens. Ensuite, Il les classe et les range dans ces entrepôts, puis les charge dans des conteneurs en direction de la Tunisie, puis les embarque dans une flotte de camions allant de la Tunisie à l’Algérie et passe les postes frontières sans être intercepté par les douanes et sans faire entrer un seul centime de taxe.
Après ce scandale, le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a entamé les procédures de levée de son immunité parlementaire.
En effet, les sources ont indiqué que le bureau de l’Assemblée populaire avait envoyé des invitations aux membres du Comité des affaires juridiques du Conseil pour qu’ils assistent à la réunion de lundi prochain.
Selon les SMS reçus par les membres du Comité par téléphone mobile, la réunion de lundi sera consacrée à la convocation de Mohamed Djemai et deux autres députés à la demande du ministère de la Justice pour lever leur immunité, à savoir Smaïl Benhamadi, un des propriétaires du groupe éponyme, et Saker Berri, élu de la wilaya de Batna. Les trois députés devraient avoir la possibilité de renoncer volontairement à leur immunité parlementaire ou d’engager des poursuites judiciaires contre eux de la part du Comité juridique.
De sa part, Mohamed Djemai a déclaré tôt le matin que rien n’est officiel pour le moment concernant la levée de son immunité à l’exception qu’il a pris connaissance d’une demande concernant ce sujet de la part du ministère de la Justice.