La cour de Tipaza a rendu ce lundi 8 mai son verdict dans le procès en appel de l’affaire de l’ancienne députée et présidente du parti de l’équité et de la proclamation (PEP) Naïma Salhi.
La cheffe du PEP et l’ex-députée s‘est vu condamner en appel aujourd’hui par la cour de Tipaza à une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 DA.
Naïma Salhi a été reconnu coupable dans une affaire d’atteinte à « l’intégrité territoriale, publication portant atteinte à l’intérêt national et diffamation» .
Lors du procès, le parquet a requis le durcissement de la peine prononcée en première instance.
Naima Salhi avait déjà été condamnée en novembre 2022 par le tribunal de Chéraga à six mois de prison ferme dans la même affaire, assortie d’une amende de 50 000 dinars, et de 150 000 dinars de dédommagement.
A noter que la présidente du PEP connue pour son discours haineux et raciste, notamment sur les réseaux sociaux, envers les kabyles, a déjà fait l’objet d’une condamnation à six mois de prison ferme dans une autre affaire, suite à une plainte déposée contre elle par trois avocats de Tizi Ouzou pour « appel au meurtre de citoyens de la région de Kabylie» et «incitation à la haine raciale».