Si l’hypocrisie et la malveillance devaient porter un nom commun, alors ce serait certainement celui du régime au pouvoir dans notre pays. En effet, cette clique impitoyable ne montre aucune honte ni aucune gêne à tuer ses propres citoyens pour ensuite participer hypocritement à leurs funérailles, en pleurant aux côtés des mères et des aînés tout en consolant les enfants. Ainsi, notre pays est désormais connu pour l’équivalence inquiétante entre le juge et le bourreau, et il n’existe aucune notion de défense entre les deux. Les arrestations arbitraires continuent, les exécutions physiques et tribales des manifestants et des opposants se multiplient, touchant de plus en plus de citoyens libres.
Le viol d’enfants et de femmes dans les postes de police et les prisons se murmure dans les conversations des citoyens impuissants. Quiconque ose protester ou se plaindre à voix haute se voit averti par les opprimés eux-mêmes des conséquences du harcèlement sexuel et des tortures corporelles. L’injustice et la violence s’intensifient tandis que la bande au pouvoir ne cesse d’exceller dans l’art de tuer le peuple, en allumant des incendies, en brûlant les corps, en laissant échapper des gaz dans les maisons et en étouffant les familles, tout en laissant les plages sans surveillance et protection, causant la noyade de baigneurs. Sans oublier les routes délabrées et dangereuses. Ainsi, notre pays est le théâtre d’une guerre non déclarée menée par la bande de généraux, dont le but est d’éliminer le plus grand nombre possible de citoyens libres…
En effet, sans honte ni gêne, on nous a dit que « l’Algérie célèbre cette semaine la Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des êtres humains, qui a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2013 pour sensibiliser à la traite des êtres humains et protéger leurs droits. Dans ce contexte, les deux chambres du Parlement ont adopté une loi sur la prévention de la traite des êtres humains pour garantir la protection des victimes et renforcer la coopération institutionnelle et internationale en matière de prévention de ce crime. »
Cependant, dans la réalité sombre, la bande de généraux forme d’énormes réseaux de prostitution internationaux spécialisés dans la traite des êtres humains, exportant des prostituées et des déviants de l’Algérie bien-aimée vers les pays du Golfe, l’Europe, l’Afrique et les pays d’Amérique latine, où ils génèrent des sommes colossales équivalentes aux revenus du pétrole et du gaz. Quant aux enfants mineurs, les cafés, les chantiers de construction et les ateliers regorgent d’enfants algériens traités avec la plus inhumaine des cruautés, subissant viols, violences physiques et chantages moraux.
Alors, de quelles lois parlent-ils et de quels droits se targuent-ils ? Les femmes algériennes sont devenues des marchandises bon marché dans les pays étrangers, et les enfants sont utilisés comme des bêtes de somme, prêts à être maltraités et exploités. Quand le peuple trompé se réveillera-t-il ? Quand le citoyen opprimé se soulèvera-t-il ?