De l’époque ottomane aux généraux, quand se dissipera le dilemme « Où est mon père » en Algérie ?

Dans notre pays, le phénomène de la propagation des enfants illégitimes, nés de l’adultère et du péché, dont les pères sont inconnus, n’est pas un phénomène récent. Il remonte à l’époque ottomane et persiste jusqu’au règne des généraux aujourd’hui. Au fil du temps, cette situation a engendré de nombreux problèmes auxquels le pays est confronté depuis l’indépendance illusoire, marquée par l’arrivée au pouvoir de la clique militaire par la force des armes. Depuis cette période, l’Algérie a connu ses pires moments et ses périodes les plus sombres.
Au cours de cette période, on a observé la prolifération de maisons de prostitution, licites et illicites, dans toutes les wilayas de l’Algérie, du nord au sud et d’ouest en est, avec une augmentation du nombre de célibataires, et de l’abstinence dans la société algérienne, en parallèle à une augmentation du taux de pauvreté, du chômage et de l’ignorance. Le résultat de tout cela est la présence de millions d’enfants sans identité, avec des pères inconnus, plongeant l’Algérie dans une situation préoccupante en quelques années.
La propagation actuelle de la débauche bon marché, de la corruption et de l’homosexualité dans le pays, accompagnée de l’augmentation du nombre d’enfants illégitimes, est le résultat d’un plan diabolique et d’un mélange étrange orchestré par les généraux avec la population opprimée. Afin de détourner l’attention du citoyen de la réalité du pillage de nos richesses et du contrôle de notre destin en esclaves, l’armée fournit toutes sortes d’interdits tels que la drogue, l’alcool, la facilitation des relations sexuelles illicites et de la débauche dans la société algérienne.
Ils inondent le pays de prostituées et de gigolos de toutes les wilayas, la plupart étant affiliés aux services de renseignement militaires. Les prostituées tirent leur salaire du client tout en étant également payées par les services de renseignement militaires. Ils servent également d’informateurs pour le régime corrompu. Les gigolos, quant à eux, exercent la même profession dégradante et accomplissent la même mission sordide. De plus, les généraux les envoient à l’étranger à des fins d’espionnage dans les pays voisins, du Golfe, d’Europe, tout en profitant de l’importation d’euros, de rials du Golfe et de dirhams, augmentant ainsi leur richesse indécente.
Les généraux se moquent de la propagation des enfants illégitimes en Algérie et de l’inondation du pays de corruption et de déshonneur. Ce qu’ils recherchent, c’est un peuple perdu, sans origine, sans passé et sans avenir, facilitant ainsi leur contrôle pour le maintenir dans la soumission et l’ignominie tout au long de sa vie. Les dernières statistiques révèlent plus de dix mille enfants illégitimes abandonnés dans des décharges ou à proximité de maisons et de mosquées chaque mois. Quand mettrons-nous fin à cette corruption qui sévit en Algérie ?