Suite à la fin de l’ère de Djamel Belmadi en tant que sélectionneur national de l’équipe d’Algérie, une bataille juridique semble se profiler entre l’entraîneur algérien et l’instance suprême du football national, la Fédération Algérienne de Football (FAF). Les tensions atteignent un sommet dans une lutte financière, avec Belmadi réclamant l’intégralité des mensualités jusqu’à la fin de son contrat en 2026, tandis que la FAF propose une indemnité de départ de 612 000 euros, équivalant à trois mensualités.
Le revirement de situation, révélé par des sources bien informées, dévoile des zones d’ombre et soulève des interrogations inattendues. Belmadi aurait rejeté l’offre de la FAF, exigeant une somme dépassant les 7 millions d’euros pour une résiliation à l’amiable de son contrat. La situation complexe suscite des débats sur la moralité du contrat de Belmadi.
Le journaliste algérien Hafid Derradji a pris la parole, soulignant que Belmadi devrait rendre sa réponse finale à la FAF en début de semaine. Il a averti que la situation pourrait évoluer vers un litige judiciaire, espérant que les deux parties trouveront un accord raisonnable.
Derradji a également révélé les coulisses tendues de la dernière réunion entre le staff de Belmadi et le président de la FAF, Walid Sadi. Lors de la rencontre, les membres du staff ont initialement accepté une offre de deux mensualités, mais Belmadi, au moment de signer, a refusé catégoriquement, exigeant la totalité des mensualités.
La saga entre Belmadi et la FAF continue à captiver l’attention, avec l’incertitude persistante quant à une résolution amiable ou à une confrontation devant les tribunaux.