Les quartiers en hauteur de Jijel sont laissés à l’abandon, devenant des dépotoirs à ciel ouvert et des zones de danger constant. Les visiteurs sont accueillis par des montagnes d’ordures, des rues infestées de détritus et des bâtiments publics cernés par les immondices. Même les logements sociaux participatifs sont en proie à l’insalubrité, avec des égouts débordants polluant l’environnement.
Dans le quartier 40-Hectares, où se trouvent des établissements de santé et d’éducation, l’obscurité règne en maître dès la tombée de la nuit, créant un terrain propice aux actes criminels. Les habitants, confrontés à ce cauchemar quotidien, lancent un appel désespéré au maire pour qu’il se soucie enfin de leurs conditions de vie.
Pendant ce temps, à Ouled-Rabah, les autorités locales semblent se réveiller soudainement en inaugurant de nouvelles structures sanitaires. Mais ces mesures ne peuvent dissimuler le désastre généralisé dans les quartiers abandonnés de Jijel, où l’indifférence des autorités transforme la vie quotidienne en un véritable enfer.