Un comité de l’ONU chargé d’enquêter sur les violations des droits de l’homme au Burundi a déclaré que le président Pierre Nkurunziza était impliqué dans des violations des droits de l’homme.
Le comité a soumis son rapport à la Commission des droits de l’homme des Nations Unies basée à Genève en Suisse.
Le rapport indique que des politiciens de l’opposition et d’autres personnes qui ne coopèrent pas avec le gouvernement lors des élections de 2020 sont soit tués, soit capturés.
Le gouvernement burundais a démenti le rapport, affirmant qu’il était politiquement motivé.
Récemment, la Commission d’enquête des Nations Unies sur le Burundi a révélé dans son rapport qu’un « état de panique » prévalait dans le pays, après son départ de huit mois avant les élections générales de 2020.
Dans son rapport, la Commission d’enquête sur le Burundi des Nations Unies, créée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies en 2016, a décrit comment les autorités du pays et la jeunesse du parti au pouvoir, Imbonerakure, continuaient à harceler les civils en les forçant à y adhérer, soutenir ou contribuer au parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
Le Burundi continue de connaître une crise politique depuis que le président Pierre Nkurunziza a annoncé son intention de se présenter aux élections présidentielles d’avril 2015 pour le troisième mandat. Il a été réélu en juillet de la même année.
La violence et la répression ainsi que le conflit ont entraîné la mort d’au moins 1 200 personnes et de plus de 400 000 personnes qui ont fui leur domicile entre avril 2015 et mai 2017, selon la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête sur la situation au Burundi.