La production pétrolière de l’Algérie a enregistré une augmentation en mars, simultanément à la mise en œuvre de réductions volontaires. Selon un récent rapport de l’Unité de recherche sur l’énergie, spécialisée dans les questions énergétiques, la production de pétrole algérienne a légèrement augmenté au cours du mois de mars pour approcher les 1 000 barils par jour, ce qui est cohérent avec les réductions volontaires mises en place par le pays.
Le rapport, basé sur les données mensuelles de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiées le 11 avril 2024, indique que la production pétrolière algérienne a augmenté à 909 000 barils par jour le mois dernier, contre 908 000 barils par jour en février 2024.
Depuis janvier 2024, l’Algérie a mis en place une réduction volontaire supplémentaire de 51 000 barils par jour, prévue jusqu’à la fin juin de cette année. Auparavant, une réduction volontaire de 48 000 barils par jour avait été annoncée en avril de l’année dernière, et elle devrait se poursuivre jusqu’à la fin de cette année.
L’Algérie a atteint l’autosuffisance en carburants, ne faisant pas d’importations depuis environ 4 ans, grâce aux investissements de Sonatrach et de ses filiales dans le raffinage et au développement de nouveaux marchés pour son énergie, en particulier le gaz, très recherché par de nombreux pays européens.
Le pétrole algérien, appelé « Sahara Blend », est l’un des plus chers au monde, avec un prix actuel oscillant entre 87 et 89 dollars le baril, ce qui en fait le troisième brut le plus cher au monde. Sa qualité élevée et sa demande croissante en font un produit très prisé par les raffineries mondiales.
En mars, la production pétrolière de l’Arabie Saoudite a augmenté à 9,037 millions de barils par jour, tandis que celle du Koweït a atteint 2,446 millions de barils par jour et celle de l’Iran 3,188 millions de barils par jour. En revanche, la production de l’Irak a diminué à 4,194 millions de barils par jour, celle des Émirats arabes unis à 2,925 millions de barils par jour et celle du Nigeria à 1,398 millions de barils par jour.