La scène surréaliste, comique et contradictoire des discours du gros roi de l’Algérie Gaid Saleh et de ses candidats présenté dans la pièce théâtrale de l’élection présidentielle n’a laissé à aucun journaliste ou écrivain l’occasion de parler sérieusement ou de mener une analyse politique réaliste et réelle de ce qui se passe en Algérie.
En fait, l’absurdité de la scène et l’incohérence des rôles des acteurs avec le scénario des discours de Gaid Salah sont plus grandes que les idées de tout écrivain et la critique de tout analyste.
En effet, Gaid Saleh, prétend lutter contre la bande et il est en même temps le chef de la bande et appelle à des élections pour choisir entre les meilleurs parmi les membres sa bande …
Malgré cela, nous trouvons les esclaves de Gaid Saleh, ses médias et ses conseillers qui discutent jour et nuit, organisent des séminaires et des talk shows et apparaissent sur des chaînes télévisées satellitaires et terrestres afin de montrer la scène comme si elle était réelle et sérieuse et qu’il y a de vraies élections et que ça sera un festival démocratique et qu’il n’y a pas d’autre choix que de l’accepter et l’applaudir.
De nombreux Algériens dans les cafés et sur les réseaux sociaux se demandent si nous acceptons l’élection par la force et la violence, qui va assurer sa transparence? Et qui sont les candidats? Bien sûr, les figures de l’ancien régime! Qui ont fait sortir le peuple dans les rues pour manifester ? Les symboles de l’ancien régime bénéficiaires et satisfaits de la corruption?
Et maintenant, ils prétendent répandre la liberté et la démocratie, lutter contre la corruption et applaudir et prêcher la mise en œuvre du programme de son Excellence… ???
Les symboles de l’ancien régime qui réclament intégrité et propreté alors que leurs antécédents de corruption et d’injustice contredisent leur prétention qu’ils établiront un état de justice et de droit?
Ils utiliseront ainsi les mêmes moyens politiques qui ont été utilisés sous l’ancien régime, dont ils font partie pour la gestion des affaires du pays dans le futur. Par conséquent, le plus grand fléau subi par le peuple dans l’histoire moderne et contemporaine de l’Algérie est entre les dilemmes des « coups d’État et de la fraude électorale ».
Après que le peuple se soit révolté contre ces pratiques, ceux qui appellent à des élections viennent sous les auspices, la protection et les garanties des responsables des coups d’état. Nous posons ici une question importante dont la réponse nous la saurons dans l’avenir: Gaid Salah est-il intelligent et le peuple algérien trop stupide à ce point?