Le Conseil judiciaire suprême d’Irak a déclaré dans un communiqué que Asma Mohammed, la veuve d’Abou Bakr al-Baghdadi, a été condamnée à mort par un tribunal irakien, pour avoir participé à l’enlèvement de femmes yézidies dans la région de Sinjar, à l’ouest de la province de Ninive. Asma Mohammed, rapatriée de Turquie, a été jugée coupable de collaboration avec l’État islamique et de la détention illégale de femmes yézidies dans sa résidence à Bagdad.
Cette décision judiciaire représente une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme et les crimes de guerre perpétrés par l’EI. Elle reflète la sévérité des peines infligées aux responsables des atrocités contre les minorités religieuses comme les yézidis, ciblées pour leur foi non musulmane lors des actions violentes de l’EI en 2014.
Le verdict s’appuie sur les dispositions de la loi antiterroriste de 2005 ainsi que sur la loi de 2021 concernant les femmes yézidies survivantes. Cette condamnation fait partie d’une série de jugements sévères prononcés par les tribunaux irakiens contre les membres de l’EI, entraînant des centaines de peines de mort et de prison à vie conformément au code pénal irakien.
La décision du tribunal intervient également dans un contexte où les autorités irakiennes poursuivent les membres de l’EI, irakiens et étrangers, pour leurs crimes de guerre et violations des droits humains durant le règne autoproclamé de califat de l’organisation terroriste.
L’annonce du rapatriement d’Asma Mohammed et d’autres membres de la famille de Baghdadi en Irak a attiré une attention médiatique internationale, soulignant l’importance de la coopération globale dans la lutte contre le terrorisme et dans le soutien aux victimes des actes barbares de l’EI. Les détails entourant son arrestation et son procès mettent en lumière les efforts soutenus des autorités irakiennes pour traduire en justice tous les responsables des atrocités commises par l’EI, renforçant ainsi la détermination mondiale à prévenir de futures tragédies similaires.