Le rapport mensuel de l’EIE n’a pas vraiment eu d’effet sur les prix du pétrole. Au lieu de cela, le marché est devenu plus préoccupé par le différend commercial alors que la Chine cherche à prendre des contre-mesures contre les nouvelles sanctions américaines. Le pétrole est moins cher aujourd’hui.
Les prix du pétrole sur les marchés internationaux à terme de produits de base ont chuté de manière significative depuis hier.
À l’heure actuelle, Les prix du pétrole ont légèrement diminué mercredi. Le matin, un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 58,06 dollars. C’était 18 cents de moins que la veille. Le prix du baril de l’Ouest américain Texas Intermediate (WTI) a chuté de 19 cents à 52,44 dollars. L’euro a subi de légères pertes par rapport au dollar américain et se négocie à 1,0960 dollar ce matin.
Au début des échanges en Asie et en Europe, les prix du pétrole brut ont commencé à augmenter quelque peu hier. Mais à la mi-journée, le futur s’effondra soudainement.
Les nouvelles données sur la mise en valeur des réserves de pétrole aux États-Unis n’avaient initialement pas entraîné de réactions de prix appréciables sur le marché du pétrole. La nuit précédente, il avait été annoncé que l’American Petroleum Institute (API) avait augmenté ses stocks de 4,13 millions de barils la semaine dernière.
Au début de la semaine, les États-Unis ont mis sur liste noire d’autres sociétés chinoises qui ne sont plus autorisées à fournir des biens ou des services à des sociétés américaines. Bien que cela ait été officiellement justifié par des violations des droits de l’homme, le climat de tension qui régnait déjà entre les États-Unis et la Chine peu avant la reprise des négociations en vue de régler le conflit commercial, n’était certes pas bon, et des contre-mesures ont également été annoncées à Beijing. Un accord entre les deux plus grandes économies du monde semble actuellement très lointain.
Les participants au marché attendaient le rapport mensuel de la Energy Information Administration (EIA) et les données d’inventaire du pétrole de l’US Petroleum Institute (API). Celles-ci étaient alors plutôt neutres. Malgré une nette augmentation de la production de pétrole brut de 4,1 millions de barils, il ne faut pas dédaigner une baisse des produits de près de dix millions de barils.
En outre, le rapport mensuel de l’EIE a donné aux courtiers en valeurs mobilières des signaux mitigés. Bien que la demande mondiale de pétrole prévue pour l’année prochaine ait été révisée à la baisse de 0,1 million de barils par jour, la production mondiale a même été réparée à la baisse de 0,13 million de barils. L’OPEP devrait continuer à limiter sa production. Donc des stocks en baisse dans les pays de l’OCDE. Néanmoins, les prévisions de prix pour le premier semestre de 2020 ont été considérablement révisées à la baisse.
Une réaction plus forte des acteurs du marché n’a pas encore été obtenue. Les données d’inventaire des hydrocarbures du ministère de l’Énergie (DOE) devraient être publiées cet après-midi vers 16 h 30.