Le transfert du défenseur de Liverpool, Jarell Quansah, au Bayer Leverkusen pour plus de 46 millions de dollars fait grand bruit sur les réseaux sociaux, où certains internautes évoquent un possible stratagème de blanchiment d’argent. Cette polémique reflète un scepticisme croissant autour des flux financiers dans le football moderne.
Après la publication d’un rapport de David Ornstein annonçant que les négociations sont avancées et que les conditions personnelles du joueur sont réglées, le montant élevé du transfert a immédiatement alimenté les suspicions. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), des voix se sont levées pour critiquer la valorisation jugée excessive de Quansah, âgé de 22 ans et encore peu expérimenté en équipe première.
L’une des premières réactions, signée @Lea_EFC, qualifiait l’opération de « blanchiment d’argent à ciel ouvert », remettant en question la légitimité d’un tel investissement. Peu après, @utdrobbo a évoqué « l’inflation du PSR » (profit and sustainability regulations) en laissant entendre que le transfert pourrait servir à manipuler les règles financières strictes imposées aux clubs anglais.
Le débat a pris une tournure encore plus sérieuse quand @EmenaIo a directement interpellé la FIFA, l’UEFA et le FBI, réclamant une enquête sur les aspects financiers du transfert. Cette demande s’inscrit dans un contexte plus large où la transparence des opérations financières dans le football est souvent remise en question.
Si aucune preuve concrète ne vient étayer ces accusations, elles s’inscrivent dans une méfiance grandissante liée à la complexité et à l’opacité des transactions dans le football. Des scandales financiers, comme celui dit de la « blanchisserie mondiale » impliquant notamment la Deutsche Bank, alimentent cette défiance.
Le cas Quansah illustre la défiance que suscitent aujourd’hui les transferts à très gros montants, en particulier lorsque le joueur concerné semble surévalué au regard de son expérience sportive. Cette affaire, très relayée sur les réseaux, souligne aussi la défiance grandissante des supporters et observateurs envers les mécanismes financiers du football professionnel.