Les dessous de la visite du ministre Djellawi au port phosphatier d’Annaba

Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Abdelkader Djellawi, a effectué ce mardi une visite de travail et d’inspection au projet d’extension du port phosphatier d’Annaba, inscrit dans le cadre du projet intégré du phosphate, dans le cadre d’une série de visites sur le terrain visant à suivre l’avancement des grands projets du secteur. Au cours de cette visite, le ministre a constaté l’état d’avancement des travaux sur site, insistant sur la nécessité de trouver des solutions pratiques pour surmonter les difficultés et garantir l’achèvement du projet dans les délais fixés, conformément aux instructions du président de la République. Le projet d’extension comprend la réalisation de la plateforme de base, l’allongement de la digue principale sur 1400 mètres, la construction d’un quai d’une profondeur de 16 mètres et d’une longueur de 1600 mètres, ainsi que l’aménagement de terre-pleins arrière sur une superficie de 82 hectares, en plus du dragage du bassin à la profondeur requise et de l’élimination des matériaux inutilisables.
Ce projet, dont les travaux ont débuté le 24 mars 2024 et ont été confiés à un consortium d’entreprises algériennes et chinoises, constitue l’un des éléments clés du programme intégré du phosphate visant à développer et exploiter les réserves nationales de phosphate. Sa première phase devrait entrer en service dès l’achèvement des travaux.
Le ministre Djellawi a souligné l’importance majeure accordée par les hautes autorités à ce projet, considéré comme un maillon central dans la diversification de l’économie nationale. Il a annoncé la prise de mesures urgentes, notamment la création d’une commission de travail et de suivi au niveau central, l’établissement d’un calendrier précis pour le suivi sur le terrain, ainsi que la garantie d’une coordination permanente avec les différents intervenants pour accélérer le rythme d’exécution. Le ministre a affirmé que ce projet stratégique renforcera les capacités nationales en matière d’exploitation et d’exportation, tout en contribuant à accroître la compétitivité de l’économie nationale aux niveaux régional et international.