À cause des shows médiatiques grotesques, bourrés de mensonges et de manipulations, d’Abdelmadjid Tebboune, la marionnette des généraux, les milieux politiques algériens ne cachent plus leur angoisse face aux répercussions du conflit acharné entre généraux pour le contrôle du pouvoir. Ce bras de fer s’appuie sur l’état mental défaillant de Tebboune, qui tente de calmer le jeu par des apparitions médiatiques pathétiques, malgré sa démence, un secret de polichinelle qui le rend inapte à assumer la présidence. Ce scandale a enflammé la rue algérienne, où les appels à sa mise sous tutelle et à son éviction fusent, tant sur le plan politique que populaire.
Les déclarations explosives de plusieurs généraux ont mis à nu une guerre ouverte pour le pouvoir, impliquant trois clans : celui des fidèles du défunt Ahmed Gaïd Salah, celui des ex-généraux Mohamed Lamine Mediène et Abdelkader Aït Ouarab alias Général Hassan, et celui des généraux actuels, menés par le Général-major Moustapha Smaili et l’incontournable Saïd Chengriha, véritable homme fort du régime. Ce conflit a déclenché un torrent de réactions dans l’arène politique algérienne, avec des accusations croisées de corruption et d’implication dans la décennie noire. Ces luttes intestines révèlent l’échec cuisant des généraux à instaurer un pouvoir parallèle, soutenu par une machine militaire dirigée par Chengriha, un appareil partisan, une propagande médiatique et un semblant de soutien populaire. Mais le général Toufik, figure énigmatique qui a régné sur les services de renseignement pendant près d’un quart de siècle, refuse de se contenter d’une miette de pouvoir. Longtemps perçu comme intouchable, son aura s’est brisée sous Chengriha, qui l’a confiné en résidence surveillée, soulevant des questions brûlantes sur l’avenir de la main de fer qui domine l’État et sur les menaces pesant sur la stabilité de l’Algérie. Les fidèles de Toufik, dont Le général Abdelkader Haddad, alias Nacer El Djen, en fuite vers l’Espagne, promettent d’attiser les flammes de cette guerre au sommet en révélant un scandale majeur touchant les officiers loyaux à Toufik, un tournant qui pourrait faire basculer la lutte pour le pouvoir.
