Carlos Alcaraz, numéro un mondial et sextuple vainqueur de tournois du Grand Chelem à seulement 22 ans, a surpris le monde du tennis en annonçant sa séparation avec Juan Carlos Ferrero, son entraîneur et mentor depuis l’adolescence. Cette décision met fin à un partenariat qui a façonné l’un des plus brillants talents espagnols de sa génération.
Dans un communiqué empreint d’émotion, Alcaraz a déclaré :
« Merci d’avoir transformé des rêves d’enfance en réalités. Nous avons commencé ce voyage alors que j’étais à peine un enfant. Tu m’as accompagné dans un parcours incroyable, sur et en dehors du court. J’ai aimé chaque étape passée à tes côtés. »
Alcaraz avait commencé à travailler avec Ferrero à l’âge de 15 ans, dans l’académie de l’ancien numéro un mondial, située près de Murcie. Convaincu par l’agent du joueur, Albert Molina, Ferrero s’était investi dans ce qu’il considérait comme un projet de longue haleine. Sous sa direction, Alcaraz a remporté ses six titres du Grand Chelem, de l’US Open 2022 à l’édition 2025, en passant par Wimbledon et Roland-Garros.
Pour Ferrero, la séparation est un moment émouvant : « J’aurais aimé pouvoir continuer. Carlos est comme mon quatrième enfant. Je reste persuadé que les bonnes personnes et les bons souvenirs finissent toujours par se retrouver. »
Le timing de cette rupture intrigue : elle survient à peine un mois après qu’Alcaraz a terminé la saison en tant que numéro un mondial, célébrant ses victoires avec Ferrero lors des Finales ATP. Bien que le joueur n’ait pas encore précisé sa future stratégie d’encadrement, Samuel López, déjà présent dans l’équipe depuis 2024, devrait continuer à l’accompagner.
Alors que l’Open d’Australie 2026 approche, Alcaraz s’apprête à entamer un nouveau chapitre de sa carrière sans celui qui l’a formé et guidé jusqu’au sommet. Cette séparation marque la fin d’un cycle doré et ouvre la voie à une nouvelle phase, pleine d’incertitudes mais également de promesses, pour le prodige espagnol.


























