Le trafic d’organes humains est considéré comme l’une des formes les plus abjectes de la criminalité organisée transfrontalière. Il s’agit d’un commerce illicite évalué par les organisations internationales à des dizaines de millions de dollars par an, qui se nourrit essentiellement des disparités économiques criantes et du besoin urgent de greffes d’organes salvatrices.
Dans notre pays, la bande des généraux exploite la pauvreté et le malheur des « zawalis » (les petites gens) pour les inciter à vendre un rein, un œil, voire un cœur, contre des sommes dérisoires comparées à la valeur de la « marchandise » volée. Les vieux généraux eux-mêmes profitent de ces organes humains en raison de leur âge avancé et de la faiblesse de leurs propres organes vitaux. Ils intègrent même ce commerce interdit dans leurs relations diplomatiques avec leurs homologues, chefs et présidents d’État âgés. Ainsi, la bande du palais d’El Mouradia pourrait vendre les reins des citoyens contre une livraison gratuite de whisky français ou de vodka russe, en sacrifiant un quart du peuple floué…
Le principal moteur de ce marché noir mondial est l’écart immense entre la demande globale en organes (notamment les reins, le foie, les yeux et le cœur) et le nombre limité de donneurs légitimes ou de personnes en état de mort cérébrale. Les longues listes d’attente dans les pays développés poussent les patients désespérés à chercher des solutions rapides sur le marché parallèle, où le prix d’un seul rein peut atteindre des centaines de milliers de dollars.
À l’autre extrémité de l’équation, dans notre pays floué, se trouve le « zawali » exploité, généralement issu des catégories les plus vulnérables et marginalisées de la société – celles sans origine ni ascendance connue, ou souffrant de troubles psychiques – que le besoin urgent d’argent (pour rembourser des dettes ou alimenter une dépendance aux drogues ou à des pratiques sexuelles déviantes) pousse à accepter de vendre un organe. Cela se fait souvent sous la pression de la tromperie, de la contrainte directe ou même de l’enlèvement, spécialité de la bande militaire.
La plupart des membres de cette bande vivent grâce aux organes vitaux du peuple : le citoyen algérien meurt en sacrifice pour les maîtres du palais d’El Mouradia, afin que vive l’oncle Tebboune qui, avec toute modestie, vit de nos organes pourris…


























