L’aventure algérienne de Raïs M’Bolhi connaît un nouveau coup d’arrêt. Engagé à l’intersaison par l’ES Mostaganem, promue en Ligue 1 Mobilis, l’ancien gardien emblématique des Verts a officiellement quitté le club après un accord de résiliation à l’amiable conclu avec la direction mostaganémoise. Une séparation rapide, intervenue à peine cinq mois après son arrivée, qui symbolise une expérience finalement en décalage avec les attentes initiales des deux parties.
Lorsque l’ES Mostaganem avait annoncé la signature de Raïs M’Bolhi à l’été 2025, le recrutement avait été perçu comme un véritable coup médiatique et sportif. Champion d’Afrique en 2019, héros du Mondial 2014 et figure respectée du vestiaire algérien, le portier de 39 ans incarnait à la fois l’expérience, le leadership et la stabilité pour un club découvrant l’élite du football national.
Aligné seulement à six reprises en championnat, M’Bolhi n’a jamais réussi à s’imposer durablement comme titulaire indiscutable. Entre pépins physiques, concurrence accrue à son poste et choix techniques du staff, l’ancien international algérien a vécu une première moitié de saison en pointillé, sans continuité ni véritable marge pour exprimer son vécu et son expérience.
Dans un contexte de résultats irréguliers et de pression croissante liée à la lutte pour le maintien, le club a dû faire des choix rapides et pragmatiques. De son côté, le joueur n’a jamais caché sa frustration face à un rôle devenu secondaire, loin des responsabilités qu’il espérait assumer en rejoignant Mostaganem.
Selon des sources proches du dossier, la résiliation du contrat s’est déroulée dans un climat serein et respectueux. Club et joueur auraient conjointement estimé qu’une séparation était la solution la plus raisonnable, permettant à l’ES Mostaganem de réajuster son effectif pour la seconde partie de saison, et à M’Bolhi de réfléchir librement à la suite de son parcours.
Cette décision s’inscrit dans une réorganisation plus large du projet sportif mostaganémois, à un moment charnière où chaque point et chaque choix peuvent peser lourd dans la course au maintien.
Libre de tout engagement à l’approche de ses 40 ans, Raïs M’Bolhi se retrouve aujourd’hui à un tournant de sa carrière. Un dernier défi, en Algérie ou à l’étranger, n’est pas exclu, même si les options se réduisent. D’autres observateurs évoquent déjà une transition progressive vers la fin de carrière, voire une reconversion dans un rôle d’encadrement ou de formation.
Sur le plan international, cette situation confirme également l’éloignement définitif des grandes compétitions continentales. Ni Coupe arabe, ni Coupe d’Afrique des nations ne semblent désormais figurer à l’horizon pour celui qui fut longtemps un pilier des Verts.



























