Des centaines de citoyens algériens sont à nouveau descendus dans la rue, pour le 51e vendredi de contestation populaire contre le système à travers plusieurs wilayas du pays, pour réclamer un changement radical du régime et l’instauration d’une nouvelle république, fondée sur des principes démocratiques au rythme des marches populaires du 22 février.
A quelques jours de l’anniversaire premier du hirak , les manifestants ont affiché leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu’à l’aboutissement du changement souhaité par la population depuis le début du Hirak. Les algériens dans les quatre coins du pays ont scandé et brandi des slogans “Tebboune illégitime”, “le peuple veut la chute du régime”, “on a dit que la bande dégagera” .
Le ministre de la justice Belkacem Zeghmati a été aujourd’hui la cible principale des manifestants qui exigent son départ immédiatement. “Il est la source de tous les problèmes du pays” dénonce un manifestant qui précise que le ministre “a été nommé par les généraux qui l’utilisent pour instrumentaliser l’appareil judiciaire“.
Les hirakistes ont salué la libération de Samir Benlarbi et réitéré leurs exigences quant à la libération des autres détenus politiques et d’opinion. Ce 51e vendredi a connu, ainsi, le retour des manifestations à Tiaret et Sidi-Bel-Abbès, une première depuis le 12 décembre dernier.