Des sources proches d’Abdelaziz Medjahed, conseiller chargé des affaires militaires et sécuritaires de Tebboune, ont indiqué que ce dernier lors de la dernière réunion du conseil de sécurité avait prévenu que l’absence de personnel militaire expérimenté avait des conséquences et des risques potentiels liés au secret de l’établissement militaire. Soulignant la nécessité de faire revenir les anciens cadres (le général Toufik) afin d’arrêter la fuite des informations secrètes et de documents sensibles en ajoutant que les menaces internes sont particulièrement difficiles à combattre car elles proviennent de l’intérieur et que la plupart des employés travaillant actuellement dans les services de sécurité sont à l’origine de 70% des délits de fuite d’informations, de sorte que la majorité doit être expulsée et restructurée grâce aux anciens cadres …
En effet, les sources indiquent que la plupart des licenciements parmi les militaires étaient dus à la fuite d’un grand nombre d’informations sensibles dans des scandales qui ont secoué le système des généraux fragiles.
Les sources ont déclaré que le général Saïd Chengriha était au courant de la fuite d’informations par les services de renseignement, qui permettait aux parties en dehors du pays (les Émirats arabes unis) d’accéder à des informations privées et confidentielles sur l’établissement militaire algérien.
Cependant, Chengriha n’a pas informé les autorités compétentes ni même Tebboune. Et afin d’éloigner les soupçons sur son implication de l’intelligence avec un pays étranger, il a ordonné au juge d’instruction militaire du tribunal militaire de Blida que le général Nabil, l’ancien directeur de la sécurité centrale de l’armée et directeur adjoint de la sécurité intérieure, soient tout les deux placés en détention provisoire pour avoir divulgué des informations sensibles et des secrets militaires à des pays étrangers pour rejoindre son directeur criminel, en attendant l’achèvement de l’enquête sur les documents volés du coffre de Gaid Saleh.