Suite aux défaites successives des forces de Haftar et après que les forces du Gouvernement Fayez el-Sarraj ont été proche de la grande victoire grâce au contrôle de la base aérienne d’Al-Watiya, au sud-ouest de Tripoli, ce qui va contribuer à la libération du sud de la capitale, Tripoli et Tarhounah de l’emprise des forces du général Khalifa Haftar.
L’armée Al-Wefaq a pu s’emparer des systèmes de missiles de défense aérienne de fabrication russe “Pantsir” avant leur déploiement dans la base d’Al-Watiya une fois la base et ses environs soient complètement sécurisés …
Malgré le grand soutien matériel et logistique (des soldats et des mercenaires) que Haftar a reçu de la part du général Saïd Chengriha, cela ne suffisait pas, ainsi les Émirats arabes unis insistaient toujours sur plus de soutien. C’est pourquoi les généraux ont ajouté dans leur nouvelle constitution une clause qui donne le droit à l’armée algérienne de pénétrer dans le territoire libyen.
Mais la perte de Haftar de la base aérienne d’Al-Watiya stratégique a poussé les Émirats arabes unis à exprimer sa colère contre le général Chengriha.
En effet, l’ambassadeur des Émirats Yousef Saif Khamis Subaa Al-Ali, accompagné de l’attaché militaire et du renseignement à l’ambassade, a rencontré le général Chengriha dans une villa de l’ambassadeur dans la région d’Hydra, où l’ambassadeur a transmis à Chengriha un message fort de Mohammed ben Zayed Al Nahyane dont la chose la plus importante est que les Émirats arabes unis possèdent des documents indiquant que des armes de destruction massive qui n’ont pas été détruites ont été transférées par Mouammar Kadhafi en Algérie et remises aux généraux avec 100 milliards de dollars de l’argent du peuple libyen ainsi que 50 tonnes d’or.et que la fille de Kadhafi Aïcha a accompagnée cette cargaison d’or.
Pour référence, en 2011, des rapports internationaux ont montré que 40% des armes de destruction massive de Kadhafi ont été détruites et que les armes restantes ont été transportées vers un lieu inconnu au moment de la révolution. Cependant, un rapport préparé par les renseignements des généraux en Algérie montré à l’effet qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pourrait posséder des armes non conventionnelles obtenues de Libye. Cependant, ce rapport n’a pas été accepté par les organisations internationales, pour classer le dossier de 60% des armes de destruction massive de Kadhafi, dont le sort est inconnu à ce jour.