Compte tenu des répercussions de la crise du Coronavirus, les entreprises publiques algériennes ont subi d’énormes pertes financières, mettant à rude épreuve l’économie de l’Algérie et l’a entraîné vers la faillite.
À l’échelle global des entreprises publiques, la Société nationale des transports ferroviaires a enregistré des pertes financières de 6 milliards de dinars. Tandis qu’Air Algérie a subi des pertes de 26 milliards de dinars et une baisse du capital de Sonelgaz estimée de 16,5 de milliard de dinars. Quant à Naftal, les pertes sont à environs 30 milliards de dinars. Comme pour le reste des autres institutions publiques, les pertes globales sont estimées à 213 milliards de dinars …
La situation des institutions publiques et les entreprises en Algérie est loin d’être stable souffrant depuis des décennies de la faillite financière en raison de la mauvaise gestion.
En fait, le groupe pharmaceutique généraliste algérien Saidal est proche de la faillite malgré ses revenus imaginaires de l’exportation de pilules hallucinogènes vers le monde entier, puis le complexe sidérurgique d’El-Hadjar à Annaba. Cette institution est dans une situation difficile en raison de difficultés financières au fil des années. Ses dettes ont atteint 170 milliards de dinars, certaines de ses unités de production ont été arrêtées et des milliers de travailleurs ont été licenciés, sachant que le complexe a bénéficié d’un soutien financier estimé à 14 milliards de dinars au début de l’année 2020.
Selon les experts les raisons de l’effondrement des institutions publiques en Algérie sont dues à la gestion bureaucratique centralisée et rigide et au caractère autoritaire des généraux qui exploitent les bénéfices de ces entreprises au service de leurs familles puisque les coûts dépassent largement les revenus et les institutions publiques ont besoin d’indépendance dans la gestion, compte tenu du déficit du budget public et de la baisse des réserves de change. Toutes les institutions publiques sont en faillite et sont mises à la vente en gros, ce qui fera entrer l’Algérie dans l’esclavage économique, et le citoyen algérien ne deviendra qu’un chiffre pour l’investisseur étranger.