Chômage galopant, criminalité en hausse, mariages et santé en chute libre : l’Algérie nouvelle au bord du gouffre

Grâce à la politique des généraux, la pauvreté et l’ignorance sont devenues systématiques depuis l’arrivée au pouvoir du général Chengriha. Elles ciblent une catégorie sociale spécifique, et cette situation n’est ni innocente, ni aléatoire, ni naturelle. Il s’agit d’un appauvrissement et d’une famine délibérés, résultant d’une stratégie politique de la bande au pouvoir. Cette réalité est courante dans tous les gouvernements des descendants des harkis qui ont dirigé notre pays opprimé, où l’on pratique la discrimination entre citoyens, entre une wilaya et une autre, entre une classe sociale et une autre. Cette politique, répandue à l’époque coloniale, a été ravivée par les généraux, fils illégitimes de la France, pour produire une société pauvre, ignorante, plongée dans le vice et prenant plaisir au crime.
Un rapport officiel publié par la police nationale a révélé que le taux de criminalité a augmenté de manière alarmante dans le pays, de 35 % par rapport à l’année précédente, particulièrement dans la capitale et les grandes villes, malgré le renforcement des efforts de l’institution sécuritaire et l’augmentation des budgets alloués pour son équipement. L’inspecteur général de la sécurité nationale, Ali Badaoui, a déclaré lors d’une conférence de presse que les données montrent une hausse du taux de criminalité en 2024 par rapport à 2023, de 35 %, un pourcentage élevé par rapport aux années précédentes, où l’augmentation n’était que de 17 % en 2021 par rapport à 2020. Le total des crimes et des affaires traités par les services de police s’élève à 496 000 crimes, impliquant plus de 474 000 personnes, avec 401 000 victimes. Le rapport indique que le nombre d’affaires liées aux stupéfiants traitées en 2024 a atteint environ 100 000 cas, entraînant l’arrestation de 120 000 personnes impliquées dans le trafic de drogue de toutes sortes, notamment les comprimés psychotropes, dont plus de 75 millions d’unités ont été saisis par la police lors de diverses opérations dans les wilayas. Concernant les vols de magasins de produits de consommation au cours de l’année écoulée, le rapport révèle que 2 535 commerces de consommation ont été cambriolés, impliquant 1 605 personnes. Les services de police ont réussi à récupérer 3 251 quintaux de blé, de lentilles et de pommes de terre volés, ainsi qu’un grand nombre de cartons de lait de 100 litres, de bouteilles d’eau minérale et de boissons gazeuses de production locale.