La «théorie du complot» est un terme que nous entendons presque tous les jours à propos de beaucoup de choses liées à la politique, à la santé et à l’économie. Toujours nos généraux essaient de montrer qu’il y a des forces internes et externes derrière lesquels un comploteur peut influencer nos vies. On se demande pourquoi en parler de plus en plus a chaque échec ou crise qui afflige notre pays ?
Les experts en sociologie et en politique ont convenu que les personnes les plus susceptibles d’adopter les théories du complot sont les moins réussi à expliquer leurs échecs, et la majorité d’entre elles ont des tendances narcissiques, notamment les hauts responsables.
La théorie du complot a des dimensions psychologiques pathologiques qu’on peut la diagnostiquer comme un comportement névrotique similaire à la paranoïa.
Bien que le patient puisse apparaître généralement en bonne santé en termes de capacité mentale et de raisonnement, mais il fonde ses inférences sur des illusions et des incidents irréels.
C’est pourquoi les personnes s paranoïa comme les généraux et Kheïreddine Zetchi croient que tout le monde autour d’eux conspire contre eux et veut s’en prendre à eux en tissant des complots et qu’ils ont un sentiment constant de persécution et de menace de la part de leurs ennemis imaginaires. Accusant, le peuple algérien de trahison parce que pour le paranoïaque le monde entier tisse des conspirations contre lui.
En outre, dans l’ère de la défaite que vivent les généraux, la théorie du complot est devenue une idéologie en soi en Algérie et fournit un système d’interprétation cohérent auquel les généraux recourent pour expliquer leur échec et leur incapacité à faire face aux plus petits défis quotidiens aux niveaux local et international.
Par conséquent, nous ne sommes pas surpris que Zetchi justifie son échec d’avoir un poste au Conseil de la FIFA, avec la théorie du complot et de la trahison.