Les Pays arabes et occidentaux ont salué l’introduction présentée par l’Arabie saoudite, visant à promouvoir une trêve au Yémen. Les milices des rebelles chiites houthis, pour leur part, ont déclaré que les différentes propositions, au cours des six dernières années, n’avaient jamais abouti à rien de nouveau.
C’est le prince Faisal bin Farha, le ministre saoudien des affaires étrangères, qui a proposé une initiative comprenant un cessez-le-feu, a mettre en œuvre sous la supervision des Nations Unies, et la reprise des négociations politiques entre les deux parties belligérantes. Le gouvernement yéménite lié au président légitime, Rabbo Mansour Hadi, et les milices rebelles Houthi chiites.
Suite à l’annonce à Riyad, le gouvernement yéménite s’est déclaré prêt à soutenir l’initiative, tandis qu’un porte-parole du groupe rebelle, Muhammad Abdul Salam, a déclaré que les diverses initiatives des acteurs régionaux et internationaux ne pas compte du fait que le Yémen est l’objet d’agression et de siège depuis environ six ans et, par conséquent, doivent être considérés comme « pas très graves ». L’initiative du 22 mars, selon le porte-parole, n’est pas différente des autres, qui n’ont jamais conduit à des changements significatifs. Cependant, les Houthis n’ont pas encore pris de position claire à ce sujet. « Nous ne pouvons accepter un cessez-le-feu pendant que nous négocions sur l’aspect humanitaire », a déclaré Abdul Salam, qui a déclaré que son groupe n’est prêt à engager un dialogue politique que si l’Arabie saoudite met fin à la guerre et au siège du Yémen.
Pour le ministère yéménite des Affaires étrangères, l’initiative saoudienne est conforme à ce qui a été proposé par l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths, tout en étant cohérente parties avec la position du gouvernement yéménite à siéger à la table des négociations.
De son côté, l’exécutif a réitéré son soutien à la paix et au dialogue, afin de mettre fin aux souffrances de la population, ainsi que pour parvenir à une résolution base sur les trois références, tout d’abord la résolution non 2216 du Conseil de sécurité des Nations Unies. En ce qui concerne la réponse des Houthis, le ministère yéménite a souligné comment les rebelles ont accueilli les initiatives précédentes avec rigidité et procrastination, tout en contribuant à aggraver encore la crise humanitaire dans le pays. Aussi, les Houthis ont été accusés d’avoir pillé des aides et des importations arrivées dans le port occidental de Hodeidah. «Le monde doit savoir qui entend prolonger la guerre», a finalement conclu le ministre des Affaires étrangères yéménite, Ahmed Awad bin Moubarak.