Dans un communiqué diffusé en fin de journée d’hier dimanche, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a qualifié le mouvement de protestation organisé par les agents de la protection civile d’« illégal » et relevant « d’un complot contre le pays ».
« Il a été enregistré un mouvement de protestation organisé par nombre d’agents de la protection civile, contraire à la loi 02-90 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et à l’exercice du droit de grève, notamment l’article 43, ainsi qu’à l’article 23 du statut particulier des fonctionnaires relevant des corps de la protection civile », détaille le ministère de l’Intérieur.
Selon le document du département de Kamel Beldjoud, ce mouvement intervient au moment où la tutelle a procédé à l’examen des préoccupations socioprofessionnelles des affiliés de ce corps et à la prise en charge des revendications soulevées dans le cadre de la loi, comme affirmé par le syndicat national des agents de la protection civile publié le 29 avril 2021 ».
Dans le même sillage, le ministère de l’Intérieur a accusé les protestataires d’être poussés « par des parties hostiles à l’Algérie ».
Par ailleurs, le département de Kamel Beldjoud a rappelé « les concernés par ce mouvement orchestré en leur qualité de corps constitué que ces comportements qui portent atteinte à la sécurité et à la quiétude publiques, sont strictement inadmissibles », les appelant à « rompre définitivement ce mouvement » tout en ajoutant que « le ministère de l’Intérieur observe son droit à prendre les mesures légales en vigueur ».