Les autorités françaises ont procédé à l’arrestation de quatre ressortissants d’origine algériens en flagrant délit pour avoir égorgé deux moutons en pleine rue dans le quartier Bellevue, à Nantes, mardi 20 juillet, jour de l’Aïd-el-Kebir.
Quatre hommes en ont fait l’amère expérience en voulant aller contre les lois. Ils ont égorgé deux moutons directement dans la rue et les ont accrochés sur un grillage à la vue de tous, rapporte ce jeudi 22 juillet plusieurs médias français dont Ouest France.
Repérés par les forces de l’ordre, les quatre hommes ont été interpellés vers 11h25. Ils ont expliqué avoir acheté les animaux au noir à un éleveur. Un troisième mouton, vivant, se trouvait dans un fourgon stationné à proximité, ont précisé les mêmes médias.
« Les quatre hommes, âgés de 19 à 36 ans ont été placés en garde-à-vue », indique la direction départementale de sécurité publique (DDSP).
Les quatre ressortissants algériens ont accroché les deux bêtes égorgées sur un grillage afin de « les éviscérer plus facilement », selon leurs explications. Ils ont toutefois reconnu les faits et ont reçu une convocation devant le tribunal.
Les sacrifices d’animaux doivent toutefois être réalisés dans des abattoirs agréés par l’Etat, « dans le respect des réglementations relatives à la sécurité sanitaire des aliments, à la santé, à la protection animale et à la protection de l’environnement : l’abattage des animaux en dehors des abattoirs est interdit et constitue un délit », selon le guide pratique réalisé par les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur.
D’après l’article L. 237-2 I du code rural, tout abattage en dehors des abattoirs est passible de peine qui peut aller jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.