Deux ans se sont écoulés depuis le début de la mobilisation populaire en Algérie pour renverser un système politique qui n’accepte pas de vraie réforme afin de sortir de l’impasse et le départ des barons de la corruption au pouvoir.
Les historiens et les analystes confirment que les généraux ne succomberont pas à cette vague de protestation et n’abandonneront pas leur position historique pour gouverner le pays. Parce que le régime colonial a promu l’idée que l’Algérie appartenait aux généraux. Est-ce vrai? Ou bien les Algériens, ont-ils implanté un démon dans leur cerveau pour éviter à renverser le régime militaire et maintenir l’idée d‘avoir un Etat civil comme les autres pays développés?
De nombreux historiens et analystes affirment que le régime militaire en Algérie a commencé avec les généraux de l’armée des janissaires turcs et s’est étendu pendant des siècles et s’est poursuivi sous le régime des généraux affiliés au colonialisme Français.
À l’époque moderne, le régime militaire a commencé par un coup d’État contre les moudjahidines après l’indépendance et jusqu’à présent tout le monde se demande ce que peuvent faire des manifestations pacifiques devant les généraux et leur équipement militaire ?
Réponse : ils peuvent faire beaucoup de choses, s’ils sont misent en œuvre de la bonne manière.
Un bon exemple en est la révolution populaire aux Philippines, qui a démontré ce que les méthodes pacifiques de protestation peuvent faire devant les chars du dictateur.
Chaque dictateur dérive toujours la force de son peuple, de sorte qu’il peut facilement écraser toute faction qui s’oppose à lui séparément, mais si les différentes factions politiques et les spectres populaires s’unissent, alors une grande partie de sa capacité à les écraser reste faible.
Les soldats sont issus du peuple et il sera difficile de les gérer si la scène des manifestations se transforme en une scène populaire pacifique, car il est facile pour le régime de déformer et de trahir une faction particulière ou d’écraser toute résistance armée, mais il est difficile de convaincre les soldats d’ouvrir le feu sur les manifestants pacifiques. Il comprend les différents groupes et factions du peuple, et ce fut la clé du succès de la révolution philippine, en plus d’un facteur important, qui est les officiers libres dans l’armée, qui doivent jouer un rôle important dans le renversement du tyran, le général Chengriha.