La chute des stocks américains soutient les prix du pétrole

Au cours de la séance de jeudi 29 juillet, le pétrole brut américain a oscillé autour de 72,37, et le baril de Brent a clôturé à environ 75 dollars le baril affectés par la réduction des réserves des États-Unis.
L’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a déclaré que la semaine dernière, les stocks de pétrole brut aux États-Unis étaient tombés à leur plus bas niveau depuis janvier 2020 en raison de la baisse des importations et de la production.
Dans la semaine du 23 juillet, les stocks de pétrole brut ont chuté de 4,1 millions de barils à 435,6 millions de barils.Les analystes interrogés par Reuters ont estimé une baisse de 2,9 millions de barils.
Selon l’EIA, les stocks de pétrole brut à Cushing, dans l’Oklahoma, le centre américain de livraison à terme de pétrole brut, ont chuté de 1,27 million de barils à 35,4 millions de barils, le niveau le plus bas depuis janvier 2020. L’inventaire global dans le Midwest est tombé à son plus bas niveau depuis octobre 2018. La réduction des stocks a aidé les prix du pétrole à augmenter légèrement et les contrats à terme sur le pétrole brut américain ont dépassé 72 $ US le baril.
Les importations américaines de pétrole brut ont chuté de 616 000 barils par jour la semaine dernière et la production des champs pétrolifères a chuté de 200 000 barils par jour à 11,2 millions de barils par jour.
Les opérations de raffinage ont été globalement stables, avec une capacité de raffinage en baisse de 132 000 barils par jour et une utilisation des capacités en baisse de 0,3 point de pourcentage. Les stocks d’essence ont diminué de 2,3 millions de barils, soit plus du double de la réduction attendue de 916 000 barils. Les stocks de distillats, y compris le diesel et le fioul domestique, ont diminué de 3,1 millions de barils, qui devraient diminuer de 435 000 barils.
Les analystes ont déclaré que du point de vue des stocks, la demande aux États-Unis est assez saine ; bien que la variante du virus delta mérite l’attention, aux États-Unis, « jusqu’à présent, elle n’a aucun impact sur les voyages ».
Dans un rapport client, les analystes ont également abaissé les prévisions de distribution de pétrole pour le second semestre à 72 $ le baril.Après la réunion de l’OPEP, l’intérêt spéculatif s’est affaibli, mais le marché était toujours soutenu par une pénurie moyenne d’approvisionnement de 900 000 barils. par jour au second semestre de cette année.