Dégradé depuis quelques mois au rang de djoundi par mesure disciplinaire, l’ancien Directeur Général de la Sécurité Intérieure (DGSI), Wassini Bouazza a requis ce jeudi 16 septembre 20 ans de réclusion criminelle par la cour d’appel militaire de Blida, rapporte aujourd’hui le quotidien El Watan citant de sources judiciaires.
Selon les informations parvenues au même média, l’ex patron général de la sécurité intérieure , comparaissait depuis hier, avec plusieurs de ses anciens collaborateurs, tous des officiers des services de sécurité intérieure et de l’armée pour avoir interféré dans le processus électoral présidentiel du 12 décembre 2019.
Le journal algérien informe que six des 13 témoins, des officiers de longues carrières, ont vu leur statut basculer à celui d’accusés, placés sous mandat de dépôt à l‘audience, tout en indiquant que les plaidoiries de la défense se poursuivent toujours et le verdict pourrait tomber très tard dans la soirée de ce jeudi.
Wassini Bouazza avait été condamné en première instance à une peine de 16 ans de réclusion criminelle alors que ses co-accusés ont écopé de peines allant de 8 à 15 ans de réclusion. Il est poursuivi par la justice pour «non-respect des consignes militaires», «trafic d’influence», «enrichissement illicite» et «entrave au travail de la justice».
Pour rappel, l’ancien patron de la Sécurité Intérieure a déjà été condamné par le tribunal militaire de Blida à une peine de 8 ans de prison ferme pour «faux et usage de faux», «atteinte à corps constitué», «détention d’arme à feu et de munitions de type 4».