De nombreux chantiers ouverts sur les routes nationales, sont devenus des points noirs entrainant les embouteillages et les accidents de circulation, perturbant les citoyens et menaçant leur santé physique et mentale. Alors que les usagers des routes se heurtent chaque jour avec un nouveau projet qui perturbe leurs intérêts et menace leur santé. Ces projets, qui ne tiennent pas compte des conditions de sécurité, sont devenus une cause directe d’accidents mortels. Ces projets sont inactifs depuis un certain temps, parmi ces projets, le projet de pont entre Oued Ouchayeh et Baraki où les travaux ont été retardés et ont transformé l’extrémité du pont Baraki et l’autre partie au niveau de la route menant au tunnel Oued Ouchayeh à des points noirs. Par ailleurs, l’autoroute Est-Ouest, contient un nombre record de travaux inachevés. Dès qu’un projet s’achève, un nouveau commence. Une seule voiture suffit pour que les embouteillages durent sur de nombreux kilomètres et occasionnent de longues heures d’attente pour les conducteurs À cet égard, l’expert en travaux publics et président du CNEA, Abdelhamid Boudaoud, a indiqué hier que la plupart des ingénieurs qui entreprennent des projets de travaux publics et la construction de routes et de ponts ne sont pas des ingénieurs qualifiés, ce qui cause le retard des travaux, perturbation des intérêts des citoyens et épuisent l’argent public. Le porte-parole a déclaré que le pavage des routes et des ponts résultant des forages, apparaissant après une courte période de temps, constitue la preuve de la fragilité des travaux, car ils manquent d’études et des phases d’achèvement selon les normes en vigueur dans le monde entier. Et il a ajouté que ces travaux sans fin représentent des pertes de milliards.