L’ancienne ministre de l’Industrie, Djamila Tamazirt, a été condamnée à une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 300 000 dinars, dans une affaire de corruption.
La cour d’Alger a également condamné Hafid Akhenach, époux de l’accusée Tamazirt à une peine de deux années de prison ferme.
Dans le cadre de la même affaire, le tribunal a décidé de confisquer tous les indus avoirs transférés et l’argent des comptes bancaires saisi sur ordre du juge d’instruction.
Le procureur de la République avait réclamé le 7 juin dernier, une peine de 10 ans de prison ferme assortis d’une amende de 3 millions DA contre l’ancienne ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt.
La cour d’Alger a réclamé une peine de cinq (5) ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions DA contre
Pour son époux Hafid Akhenach, la cour d’Alger avait requis une peine de cinq (5) ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions DA. Quant aux autres accusés poursuivis pour mauvaise gestion et abus de fonction, le parquet général avait requis une peine de 4 ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million DA.
Cette affaire remonte à l’époque se situant entre 2009 et 2015 où l’ex-ministre occupait le poste de la directrice générale (DG) du complexe agroalimentaire de Corso, dans la wilaya de Boumerdès
La principale accusée a été poursuivie pour des chefs d’inculpation liés à «la dilapidation de deniers publics», «abus de fonction» et «octroi d’indus privilèges».
Pour mémoire, le pôle pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait condamné en février dernier Djamila Tamazirt à 5 ans de prison ferme assortis d’une amende de 300.000 DA et son époux à deux ans de prison ferme pour fausse déclaration de patrimoine, abus de fonction en vue de l’obtention de privilèges et octroi d’indus avantages aux tiers lors de la conclusion de marchés, lorsqu’elle était directrice du complexe agroalimentaire de Corso relevant du groupe Eriad entre 2009 et 2015, ainsi que pour conflits d’intérêt, avec son acquittement de dilapidation de deniers publics et de trafic d’influence.