Le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a prononcé une lourde peine contre l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, poursuivi pour des faits de corruption.
En effet, le procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a réclamé, hier mercredi 27 juillet 2022 une peine de quinze (15) ans de prison ferme assortie d’une amende de trois millions de dinars l’ancien haut responsable Tahar Khaoua.
Dans le cadre de la même affaire, le même tribunal a requis une peine de dix (10) ans de prison ferme assortie d’une amende de trois (3) millions de dinars contre le fils de l’ancien ministre, Zakaria.
La même institution judiciaire a prononcée une peine de sept (7) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars contre l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani. Quant à la notaire Hakima Abdesmed, elle risque une peine de six (6) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars.
En outre ,des peines allant de trois (3) à six (6) ans de prison ferme et entre un (1) et trois (3) millions de dinars d’amende ont été requises contre les autres accusés.
Par ailleurs, le procureur de la république a demandé la confiscation de tous les biens saisis.
L’ancien ministre Tahar Khaoua est poursuivi dans cette affaire avec six (6) coaccusés, dont son fils Zakaria, l’ancien wali de Batna, la notaire, l’ancien inspecteur général de la wilaya de Batna, Mohamed Bouslimani, le directeur du Domaine national de la wilaya de Batna, Benhenni Arzouli, et l’ancien directeur de l’Agence CPA de la wilaya de Batna, Abdelhak Abdelaziz.
Les chefs d’accusations retenus contre les accusés sont « trafic d’influence en vue d’obtenir des avantages indus, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et faux témoignages ».