Selon des sources médiatiques, le gros Roi de l’Algérie, Gaid Salah qui détient le pouvoir dans le pays, a marginalisé le rôle des partis politiques et il s’est contenté, dans la prochaine étape, d’utiliser des pions et des poupées qui n’appartiennent à aucun parti.
Abderrazak Makri, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé ses militants à revenir pour participer activement au mouvement populaire en disant : « «faites très attention, si vous renoncez ou quittez le Hirak, le sort du pays sera décidé sans vous ! Le pouvoir ne trouvera que les laïcs, seuls, pour négocier».
Lors d’un discours incendiaire prononcé à l’occasion de l’ouverture des travaux de l’Université d’été de son parti à Boumerdès, Makri a tenu le régime politique comme responsable du retard de l’accomplissement des revendications du mouvement populaire, qui a dépassé son sixième mois en soulignant qu’il n’y avait aucune raison de retarder la mise en œuvre des revendications du peuple et a accusé le pouvoir en cours de poursuivre sa pratique connue depuis l’indépendance en indiquant que « le système n’a rien compris et continue de se comporter comme avant le Hirak en cherchant à imposer une politique du fait accompli tout en ayant une attitude arrogante à l’égard des partis politiques desquels il attend juste un soutien à sa démarche ».
En outre, Makri a déclaré que la conférence de Mazafran a présenté une feuille de route consensuelle qui ne s’écartait pas du cadre constitutionnel dans lequel l’autorité adhère. En soulignant que les partis politiques avaient tendus la main au régime politique tandis que ce dernier les avait ignorés et méprisés. C’est ce que Makri a considéré comme une affirmation de la part de l’Autorité d’une volonté claire d’imposer une politique du fait accompli.
Par ailleurs, les services de sécurité de Bordj Bou Arréridj, dans l’est du pays, ont arrêté deux militants qui scandaient des slogans contre Gaid Salah.
Le militant Brahim Lalami a dénoncé l’arrestation de ses camarades activistes, exigeant que les services de sécurité fournissent des éclaircissements sur les motifs de l’arrestation et les charges retenues contre les deux militants, en ajoutant que le régime militaire est impliqué directement dans cette affaire.
Avec un ton de colère, le blogueur a accusé les services de sécurité de la wailaya de Bordj Bou Arréridj d’avoir procédé à des arrestations illégales et d’avoir violé toutes les lois internationales relatives aux droits humains.