L’Algérie est en ébullition depuis 2019, lorsque le Hirak a émergé en réponse à la décision du président Abdelaziz Bouteflika de se présenter pour un cinquième mandat. Le Hirak, un mouvement de protestation pacifique, a réussi à mobiliser des millions de personnes dans les rues du pays, forçant Bouteflika à démissionner en avril 2019.
Cependant, le Hirak n’a pas cessé de réclamer des changements structurels dans le pays, notamment une réforme politique, économique et sociale. Malheureusement, la répression brutale du régime militaire en place a entravé la progression du Hirak, arrêtant des centaines de manifestants et muselant les médias.
Malgré cela, le Hirak béni a réussi à maintenir sa dynamique en 2021, avec des manifestations hebdomadaires dans plusieurs villes. Les revendications sont claires : la fin du régime militaire et la mise en place d’une véritable démocratie.
Les autorités ont réagi en interdisant les manifestations et en arrêtant des dizaines de manifestants. Les journalistes, les militants et les avocats ont également été ciblés par la répression. Malgré cela, le Hirak a réussi à surmonter les obstacles et à continuer à manifester.
Ce qui est particulièrement encourageant, c’est que le Hirak béni est devenu plus diversifié et inclusif. Les femmes, les jeunes, les travailleurs, les étudiants et les enseignants se sont tous joints au mouvement. Le Hirak n’est plus un mouvement limité à une partie spécifique de la population, mais il est représentatif de la diversité de l’Algérie.
Cela a poussé le régime militaire à adopter des mesures de plus en plus répressives, mais cela n’a pas réussi à briser la détermination du Hirak. Les manifestations se poursuivent, même si elles sont souvent empêchées par la police. Le Hirak a réussi à mettre la pression sur le régime militaire et à faire entendre sa voix dans le monde entier.
Il est important de noter que le Hirak béni n’a pas été un mouvement violent. Les manifestants ont réussi à maintenir une ligne pacifique et à se protéger contre les provocations de la police. Cette résilience est une preuve de leur engagement envers la non-violence et leur désir de changement pacifique.
Malheureusement, le régime militaire en place ne semble pas disposé à négocier avec le Hirak. La répression continue, les arrestations se multiplient, les journalistes sont muselés et les avocats sont persécutés. Cependant, le Hirak béni a montré qu’il était déterminé à poursuivre sa lutte pour la démocratie et la justice.