Au moins 44 personnes ont perdu la vie lors d’un attentat-suicide meurtrier lors d’un rassemblement politique au Pakistan. L’explosion s’est produite lors d’un événement organisé par le parti conservateur Jamiat Ulema-e-Islam (JUI-F) dans le district de Bajaur, au nord-ouest du pays, près de la frontière avec l’Afghanistan. En plus des victimes mortelles, près de 200 autres personnes ont été blessées dans l’attaque.
Selon les responsables, un kamikaze a désigné son gilet d’explosifs près de la scène où les hauts dirigeants du parti étaient présents. Les enquêtes initiales pointent vers le groupe terroriste ISIL (ISIS) comme possible responsable de cette attaque, mais les autorités continuent d’enquêter.
L’explosion a provoqué une urgence dans les hôpitaux de Bajaur et des environs, où la plupart des blessés ont été transportés. Certains blessés graves ont été évacués vers les hôpitaux de la capitale provinciale Peshawar à l’aide d’hélicoptères militaires.
Le chef du parti, Maulana Fazlur Rehman, n’était pas présent lors de l’explosion. Cependant, Ziaullah Jan, un haut dirigeant du JUI-F, a été tué dans l’attaque.
Les autorités pakistanaises ont condamné l’incident et ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes. Le Premier ministre Shehbaz Sharif a appelé à l’éradication du terrorisme pour rétablir la paix dans le pays.
Cette attaque meurtrière marque l’une des pires attaques dans la région depuis des années et met en évidence les défis persistants auxquels le Pakistan est confronté en matière de sécurité. Si ISIL (ISIS) est effectivement derrière l’attaque, cela soulève des inquiétudes quant à la nécessité pour le Pakistan de faire face à des menaces multiples pour assurer la sécurité du pays à l’avenir.