La décision du président tunisien Kaïs Saïed de nommer Ahmed Hachani comme nouveau Premier ministre a provoqué des critiques de la part des forces politiques du pays. Certaines parties de l’opposition estiment que cette nomination ne répond pas aux aspirations voulues par le peuple.
Le chef du Front de salut national (FSN), Ahmed Néjib Chebbi, a exprimé son étonnement face au limogeage de l’ancienne Première ministre Najla Bouden, a justifié l’absence de justification pour cette décision. Le Front a exprimé ses réserves quant à la nomination d’Ahmed Hachani, le rétrogradant comme un inconnu en politique, alors que le contexte actuel nécessiterait une expérience politique plus solide.
La situation économique du pays est également un sujet de préoccupation pour l’opposition. Ils ont estimé que la Tunisie traverse une période difficile avec une situation économique désastreuse et une faillite imminente, et que le président Saïed refuse de faire face à ces réalités.
La nomination d’Ahmed Hachani a été une surprise, annoncée mardi soir par la présidence tunisienne, qui n’a pas été fournie en raison explicite pour le limogeage de Najla Bouden. Cependant, certains médias locaux ont rapporté que le mécontentement du président Kaïs Saïed était lié aux pénuries de produits de base, notamment le pain dans les boulangeries subventionnées par l’État.
Le mandat du président Kaïs Saïed a été marqué par la succession de quatre premiers ministres. Le dernier changement a eu lieu avec la nomination d’Ahmed Hachani, après que Najla Bouden ait occupé le poste de Premier ministre depuis octobre 2021.