Pourquoi l’Algérie s’oppose à toutes interventions militaires au Niger ?

Dans un discours, le président de la République algérienne a mis en garde contre l’éclatement de la guerre dans la région du Sahel en cas d’intervention militaire étrangère au Niger.
Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré dans un discours sur les développements au Niger : Nous rejetons totalement une intervention militaire au Niger.
En soulignant que « Toute intervention militaire au Niger mettra le feu à la région du Sahel ».
Tebboune a poursuivi : « Nous sommes prêts à tendre la main au Niger, et l’Algérie n’utilisera pas la force contre ses voisins ».
Il a ajouté : Nous soutenons la légitimité de la constitution au Niger, et nous sommes prêts à apporter le soutien et l’assistance nécessaires à ce pays si le peuple nigérien le souhaite.
Ces commentaires sont intervenus après que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré samedi que les putschistes nigériens avaient jusqu’à dimanche pour mettre fin à leur « aventurisme ».
Le ministre français des Affaires étrangères a déclaré : Nous demandons une fois de plus aux putschistes nigériens de libérer le président légalement élu de ce pays, Mohammad Bazoum.
Mercredi dernier, des éléments de la garde présidentielle nigérienne ont déclenché une rébellion et un coup d’État militaire en assiégeant le palais présidentiel de Niamey, la capitale de ce pays, et en bloquant le bureau et la résidence de Mohammad Bazoum. Le porte-parole du groupe « Conseil national pour la protection de la patrie » du Niger a récemment annoncé que Hassoumi Massoudou qu’ils ont présenté comme le « Premier ministre par intérim » du Niger, avait signé une loi permettant à la France d’attaquer le palais présidentiel du Niger sous sous prétexte de libérer Mohammad Bazoum.