Les prix du pétrole ont peu changé dans les échanges mardi après qu’une forte baisse des importations mensuelles de pétrole de la Chine en juillet a alimenté les inquiétudes concernant l’état de la demande du pétrole
les données de l’Administration générale des douanes de Chine, publiées mardi, ont montré que les importations de pétrole vers la Chine, qui est le plus grand importateur de pétrole et le deuxième consommateur de pétrole au monde, ont atteint 43,69 millions de tonnes ou 10,29 millions de barils. Le jour est arrivé où par rapport au montant des importations en juin, il a diminué de 18,8 %, mais par rapport à la même période l’an dernier, il a augmenté de 17 %.
La baisse des importations de pétrole en Chine le mois dernier est intervenue dans un contexte de données économiques décevantes. Selon les statistiques, les exportations chinoises ont chuté de 14,5% le mois dernier, soit la plus forte baisse depuis février 2020 et une baisse plus importante que ne l’avaient prévu les analystes.
Le prix de négociation du pétrole Brent a augmenté de 4 cents, égal à 0,05%, à 85 dollars et 38 cents le baril. Le prix de négociation du West Texas Intermediate a atteint 82,2 cents le baril avec une augmentation de huit cents égale à 0,1 %. Les deux indices ont clôturé d’environ 1% dans les échanges d’hier, les investisseurs se préparant à une demande plus faible de la Chine et des États-Unis.
La tendance à la hausse des prix du pétrole s’est arrêtée face à une résistance technique clé. Mais la baisse de la production saoudienne et russe peut rester un facteur positif pour les marchés pétroliers.
Selon le rapport de Reuters, les marchés attendent également la publication des statistiques hebdomadaires des stocks américains de pétrole et de produits pétroliers. Les analystes d’un sondage Reuters ont prédit que les réserves de pétrole avaient diminué de 200 000 barils et que les réserves d’essence avaient augmenté de 200 000 barils.