Dans un décor de propagande officielle algérienne, où réalité et fiction se confondent, l’image d’une Algérie à part est soigneusement entretenue. Se présentant comme l’épicentre du monde, le régime construit une image d’histoire et de souveraineté, mais ces éléments ne s’étendent en réalité que sur 62 ans marqués par la répression, l’injustice, l’ignorance, la pauvreté et la famine. Pendant ce temps, la population demeure reléguée en tant que troupeau de moutons, guidée par les caprices d’un berger. Ce berger, malgré leur nombre, détient un contrôle absolu sur leurs vies, orientant leur destinée par une obéissance absolue. Il vend une brebis aux visiteurs, récoltant profits, puis en sacrifie une autre pour sa propre jouissance et celle de ses acolytes. Une troisième est offerte aux flammes en l’honneur de ses divinités, tandis qu’une quatrième est engloutie par les eaux pour apaiser ses penchants sadiques. Toutefois, le troupeau de moutons demeure figé, silencieux, sans révolte…
« Une demande en provenance d’Amérique, d’Asie et d’Afrique pour les industries électriques algériennes. » Tel est le titre d’un article diffusé par l’agence officielle de presse algérienne. L’Amérique, symbole de grandeur, et l’Asie, avec ses puissances économiques légendaires, se déploient à travers le monde. L’Afrique n’est pas en reste, avec la majorité de ses pays en développement. Ces deux géants, l’Amérique et l’Asie, forgent sans relâche, monopolisant le progrès et les découvertes. Ils aspirent même à coloniser Mars et les profondeurs des océans, en érigeant des cités industrielles adaptées à ces milieux extrêmes. Cependant, ces puissances envisagent d’importer des équipements électriques d’Algérie, un pays qui peine encore à produire des fournitures scolaires de base pour ses enfants, préférant importer cahiers, stylos, craies et autres fournitures basiques des nations arabes voisines. Comment un pays qui ne sait même pas fabriquer un crayon ou une gomme peut-il prétendre exporter des équipements électriques sophistiqués vers des nations développées ? Alors que la majorité des entreprises étrangères en Algérie sont gérées par des étrangers, en particulier des Chinois et des Africains, que reste-t-il aux enfants de ce pays en dehors de la drogue, des psychotropes et des descendances issues du mélange des gènes des travailleurs étrangers ? Assez de dérision envers un peuple berné. Laissez-nous vivre notre réalité amère en paix…