Dans la Nouvelle-Algérie, sous le règne du président Tebboune, vit une famille parmi des centaines de milliers de familles algériennes marginalisées dans la solitude et la désolation. Cette famille, appelée Khantout Lakhdar, se compose de 10 membres, dont 6 filles célibataires, trois d’entre elles sont enceintes résultant de la prostitution ou du viol, dans des conditions qu’eux-mêmes appellent « animales ». Tous dorment dans un garage transformé en un abri situé dans la commune de la wilaya de Skikda, entouré de trois poulaillers, et la superficie de cet abri ne dépasse pas 20 mètres carrés, ne répondant à aucune condition minimale d’hébergement même pour une nuit, sans parler de toute une vie.
Les membres de cette famille ne respirent de l’air pur que lorsqu’ils sont dans la rue pour satisfaire leurs besoins. Selon le chef de famille, leur visite aux toilettes situées dans les buissons ne se fait que la nuit, lorsque les gens dorment et que l’activité cesse. Les dix membres sortent un par un vers les buissons du ravin où la mère et les filles sont devenues sous la protection du père, un repaire pour la prostitution et le sexe contre de l’argent, de la nourriture, et de l’eau – tout consommable et utilisable. La mère a réduit sa souffrance à la crainte de la mort, elle et ses filles, en raison du froid extrême, de la faim, de la propagation des poux et des maladies sexuellement transmissibles. Elle laisse entendre que le père alcoolique tourne autour de ses filles la nuit pendant qu’elles dorment, profitant de l’obscurité et de la maladie de la mère. Elle a réduit son rêve à un petit logement avec des toilettes, des lampes électriques et de l’eau potable, rien de plus.
Pendant ce temps, le président Tebboune déclare devant la presse de la honte et du déshonneur que le citoyen algérien compare désormais son niveau de bien-être et de bonheur à celui de son homologue européen, affirmant que l’Algérie est meilleure que la Suède et la Suisse en termes de mode de vie et de conditions de vie dignes. Alors que la mère de cette famille désespérée affirme qu’à de nombreuses reprises, ils ne trouvent pas de quoi se nourrir, et la famille est contrainte de manger des déchets des décharges et de chasser des rats et des insectes pour apaiser leur faim et nourrir les membres affamés de la famille. Chaque nuit, elle pleure et prie, maudissant chaque responsable en Algérie qui a contribué à la tragédie et à la misère de sa famille.